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Etienne Daho

  • Etienne Daho et Les chansons de l'innocence retrouvée

    J'ai acheté le double CD à la photo censurée samedi dernier ; ils tournent dans mon autoradio et il vont tourner longtemps, longtemps comme peut tourner B.B. : c'est dire si E.D. a fait un immense disque de pop.
    Mais avant de parler ouïe - avec un grand Ouiii!!! -, je veux parler vue et toucher, je veux parler du voyage sensuel que j'ai fait en tapis persan volant, avant d'avoir été charmé par les sonorités orientales qui vagabondent sur la galette de Sarrasin numérique.

    La pochette de l’édition Deluxe est un bien bel objet. Quand on a déshabillé de son mince plastique transparent et de son sticker censeur le mannequin qui pose près de l'éternel jeune pop singer, on découvre un double étui au design de pochette double vinyle. La pochette est en carton épais avec en première de couve la photo de la Vénus à la chevelure d’ébène et du pop singer tombé de l’Eden. La photo est en noir et blanc, ou plutôt entre gris clair et gris foncé. En troisième de couve, E.D. survole en quelques mots l’aventure onirique de l’innocence retrouvée.
    A l'intérieur du premier étui, on trouve un CD rose pâle et, non pas un livret, mais, comme pour l’album Vengeance de B.B., une feuille à déplier avec au verso les textes et les crédits et, au recto, au format poster, la photo de la couve où les filles pourront mieux profiter de l'ancre sur la poitrine d'E.D. et les garçons de l'absence de sticker sur la poitrine de la Vénus.

    Le deuxième étui renferme 6 titres bonus sur un deuxième CD rose cochon - mais qui n'a certainement rien à voir avec la Vénus.
    Ces couleurs, gris et rose, m'ont rappelé un poème écrit il y a très longtemps et sur lequel j'ai mis également deux stickers :

    Déshabillée de rose et gris,
    Il y a des regards qu'elle ose.
    Son sourire dont je suis épris,
    De ma perte sera la cause

    Déshabillée de gris, elle me
    Dévoile, dans un geste gracieux,
    Ses arabesques satinées
    Sous une lumière bleue tamisée.

    Déshabillée de gris et rose,
    De ses caresses elle m'a grisé,
    ... Je l'ai saoulée de ma prose
    Et de mes lèvres prisées.

    Déshabillée de rose, exquise,
    Ses désirs sensuels, délicieuse
    ..., sur mon corps elle épuise
    Heureuse de nos nuits licencieuses.

    Les quelques mots écrits par E.D. en troisième de couve sont autant de caresses, de dentelles, de satins, d'écume, de brumes cotonneuses, de volutes de part des anges qu’ils ont peut-être vagabondé en tapis persan volant eux aussi.