Fauve#

  • Fauve#

    Pris une claque olympique sur Deezer en découvrant Blizzard, l’EP de Fauve#.

    Fauve #, c’est l’érection dans la nuit noire au réveil halluciné, encore fasciné par ce rêve criard dont l’on peine à s’arracher, les draps mouillés, la peau nue et trempée de ce rêve humide qui nous retient encore pour mieux nous crier d’exister.
    C’est la chasse à mort peinte sur les parois des grottes, la lumière originelle qui procède de la nuit, la course sur le vent sans retour.
    C’est la gifle cinglante d’un putain d’hiver monté en neige que le printemps souffle d’un crachat nouveau, dispersant les flocons en photons éblouissants. C’est le fauve qui lacère la peau pour mieux faire couler le breuvage d’un sillon neuf. C’est la caresse rugueuse du monolithe noir de l’urgence, le messie dans les habits du fléau, le Verbe dans le blizzard. La vie enragée.

    Et Fauve# dit : Que le blizzard souffle. Et le blizzard m’a soufflé.