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Feu ! Chatterton

  • Cristaux liquides (PALAIS D'ARGILE)

    Le choc des civilisations entre occident chrétien et orient musulman n'est-il pas un leurre qui cache l'expansion insidieuse et pernicieuse d'une unique religion pour tous les humains, celle d'un dieu totalitaire dont les yeux sont les milliards de télécrans où chacun se noie comme dans les yeux de Kaa, un nouveau despote ombragé né de la tête de Big Brother, le dieu nouveau : le dieu Google ?

    Cristaux liquides, cookies christiques
    Et guitares soul et électriques
    Dessinent une toile lisse et froide
    Où la mygale étend ses pattes,
    Ombrageant de son abdomen
    Les restes de nos vies humaines.

    Tactiles tic-tac, Google décompte -
    Sous nos doigts qui descendent et montent
    Sur ces nouveaux écrans de verre,
    Sur ces nouveaux rideaux de fer
    Qui enchaînent et tiennent en haleine -
    Les âmes de nos vies inhumaines.

    Sylvan M - 13.03.21

  • PALAIS D'ARGILE

    Première écoute du volcanique album PALAIS d’ARGILE et verdict sans appel et plein de promesse de rappels : il y a dans ce fleuve de diamants tant de grains de peau nue incandescents, tant d’amour foisonnant, tant de fougue juvénile, tant de cris de fureur de vivre, tant de promesse de révolution, tant de rocs que roulent les cascades, tant de geysers qui honorent le ciel, tant d’humanité qui se déchaine, tant de souffle de Liberté pout tant de paix au final, que je veux bien être la putain de ce luxuriant palais d’argile. 

    Sylvan M. - 12.03.21

  • Souvenir de l'ivresse

    Tourne en boucle
    Tourne en boucle d'oreille
    À mes ouïes qu'émerveille
    Un brasier rouge groseille

    Tourne en boucle
    Le souvenir de l'ivresse
    De ces publics en liesse
    La raison qu'on dépèce

    Tourne en boucle
    Ce Feu! qu'on chantonne
    Qui défait qui dégomme
    D'un souffle d'harmonium

    Tourne en boucle
    Sur l'hiver bibendum
    Que le printemps assomme
    De pots de géraniums

  • Chanson d'Automne

    Dans ma chanson d'automne,
    J'ai mis le craquement du feu,
    Et sur les bruits furieux
    De la ville, du Chatterton.

    A feu la fée jasmin,
    Que tu enfouies sous les or,
    Le carmin, assassin!
    Et le cortège de tes morts,

    J'offre les nouveaux dandys
    D'une chanson poétique rock
    Élégante qui fleurit
    Dans un bien maigre paddock,

    Que les drones personnels
    Du lunaire David Babin,
    Perché haut sur son échelle,
    Survolaient, seuls séraphins.

    Bande à nouveau Bashung!
    Frémis Melody Nelson!
    En paquebot, en Boeing,
    Ils détonent, Feu! Chatterton!