Charlotte Lebegue Photo

Pour aller au ciel,
Il y a la marelle.
Il faut chaparder,
Au Petit Poucet,
Un joli caillou
Qui rime avec chou,
À la maternelle,
Pour une bagatelle,
Une craie qui frime
De la cour aux cimes.
Pour aller au ciel,
Il y a les passerelles,
Comme une merveille,
Jour où le soleil
Et les gouttes de flotte
S’aiment et font flic floc.

Sylvan M. - 30.10.21

Nul n’épouse la mer comme le ciel.
Nul comme la mer ne s’offre au ciel.
Nul n’inonde la terre comme la mer.
Nul comme le ciel n’éventre la mer.
Quels amants mélangent leur suc, leur miel
Comme le font ces amants naturels ?
Qui, sur l’horizon, ouvre les frontières
Et comme eux chantent l’amour de concert ?
Qui en tire le substantifique sel
De clichés couleur ou poivre et sel ?
A qui est cet œil d’enfant hors pair
Si ce n’est à Charlotte Forever ?

(D'après la photo 3/3 de charlotte _lebegue_photo du 29.09.21)
Sylvan M - 29.09.21

Point jaune lumineux sidérant
Entre ciel et mer rougeoyants,
Nombril du monde incandescent.
Passage pour nouveau lapin blanc ?
Serait-ce Alice derrière l’écran,
Shootant avec ses yeux d’enfant ?

(D’après la photo Instagram de charlotte_lebegue_photo du 05.06.21)
Sylvan M. - 07.06.21

Le paradis est sur terre
Tout comme son ennemi frère,
Chacun de l’autre l’envers,
D’une pièce avers et revers,
Siamois d’ombre et de lumière,
Sur l’horizon, terre et mer.

L’enfer et le paradis,
Tout premiers frères ennemis,
Torrent de lave, fleuve béni.
Le ciel, comme la mer, rougit,
Siamois de jour et de nuit,
Tous deux dans le même lit.

(D’après la photo de charlotte_lebegue_photo du 07.04.21)
Sylvan M. - 08.04.21

Lorsqu'un coquillage rêve,
Il se voit quittant la grève.
Il parade pour plaire au ciel,
Il fait le beau, la roue tel
Le paon, le coq de bruyère,
Évente l'écume de la mer
Pour couvrir Héméré
D'un foulard blanc éthéré,
Puis embrasse le ciel limpide
Dans le miroir bleu liquide.

(D'après la photo de charlotte_lebegue_photo du 09.03.21)
Sylvan M. - 11.03.21

« Les sensibles ont l’âme à l’envers »,
Les fusibles, la flamme au revers.
Ton ciel a le feu des enfers,
Pour fantasme apaisant, la mer.

Le soleil, déclinant Cerbère,
Bientôt éteindra sa lumière ;
Se confondront moutons aér-
Iens avec l’écume de la mer.

(D'après une photo de Charlotte Erdna postée le 16.06.20 sur FB)
Sylvan M - 16.06.20