Inception

Réal. : Christopher Nolan

Nolan ouvre des rêves gigognes de possibles se déployant à la puissance X et les jette dans un shaker au fond duquel restaient de la crème de Matrix, du jus de Mission Impossible et un zest de Strange Days. L’idée de départ était bonne mais le shaker s’est emballé et a donné un mélange filandreux imbrogliesque. Le spectateur, poussé dans le shaker dès les premières minutes, n’a pas le temps de se demander pourquoi sa pulpe est restée au fonds de ses chaussettes et ressort après 2h30 sans avoir vu le rêve passé et la tête vide. Première déception.
L’action - filmée au plus près - et le découpage - nerveux - nous plongent dans un jeu vidéo sur grand écran. J.J. Abrams n’aurait pas fait pire ! Deuxième déception.
Inception ? Exaction !
Inception ? Il y aurait dû y avoir interception avant son arrivée dans les salles.

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