Amours cellophane (3)

Vestiges de l’amour, vertige du vide
Sur la forêt de chrysalides.
Vestiges de l’humain, enveloppes sans âmes.
Dans la smart city, l’I.A. se pâme.

A travers des orbites sans visages,
Glissant parmi des silhouettes sans âge,
J’embrassais le ciel et l’infini.
J’étais immortel. Mais à quel prix ?

Cristaux liquides et cookies christiques,
Corps balisés, bonheur mécanique,
Murs de verre et fluides aseptisés,
Vestiges de l’amour. J’ai dû rêver.

Sylvan M. - 12.10.21

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