Créer un site internet

Mélancolique

Nouvel hommage à la Grande Françoise, nouveau clin d’œil à cette récurrente jeunesse qui n’en finit pas de foutre le camp. Ou bien pudique autoportrait voilé d’un masque confondant de Fançoise H. Car artistes délicats, surannés, lunaires, d’ailleurs, d’un monde où vivent les sirènes, tous deux le sont certainement. Autre testament du magnifique dernier album, ce texte d’adieu (« vous ne le verrez plus ») semble annoncer une retraite d’anachorète et nous dire les mots définitifs d’une toute prochaine vie secrète : « Les fleuves s’enfoncent perpétuellement dans la mer. Ma vie dans le silence. » (Pascal Quignard). Ces mots raffinés d’orfèvre dentellier (« d’ailleurs » vous dis-je !) sont la main gantée de blanc d’un caballero à sa grande idole, les dessous ultra chics d’une sirène ondoyante s’exhalant d’un bain de réminiscences 70’s, les volutes d’un Gainsbourg ondulées par Jane B., le rêve d’un Tuca caressé par Françoise Hardy. A inhaler les yeux fermés, encore, encore, encore… 

Ajouter un commentaire

 
×