L'amour à mes pieds (Toute une vie)

Dans l’envers du lumineux C’est magnifique, B.B. jetait sur son myspace toute la tragédie biolayenne dans des habits britpop (Toute une vie) comme pour en finir avec le déterminisme malheureux ou exorciser l’impossibilité du bonheur dont les ombres planent depuis le magnifique R.K. B.B. y balançait cash sa coupable complaisance dans l’idée d’un malheur somme toute prolifique, mais toujours avec la distance pudique qui caractérise cet artiste délicat (Tu sauras pas pourquoi je pleure ; je te l’interdis). Toute une vie, déjà, était ainsi passée en revue pour la première fois dans des questions existentielles.
Pour lézarder le temps geôlier, adoucir la pluie de plomb et atténuer les coups du sort d’un inédit myspacien pour les pieds (ma version préférée), B.B. changent quelques mots et glisse des 80’s aux années disco.

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