Donald Pierre - Disco Polemica

Dans la première seconde où implosent la batterie et la basse, nos corps sont aspirés par le rythme up tempo diablement addictif de cette révolution solaire. Donald nous emmène en voyage intersidéral en rêve hypersidérant dans un outre-monde kaléidoscopique. Et nos corps transpirent dans une danse lévitationnelle effrénée autour de la stéréo.
Derrière le soleil, il y a la lune et ses deux faces, une herbe plus bleue qu'ailleurs et une fusée qui épingle Madame au 7ème ciel.
4 mn 50´ passées, on se retrouve en apesanteur, ébahis et aveuglés par le flash d'une danse frénétique d’un Michael Sembello électrique. Reste le silence sidéral puis la voix d'un ange synthétique qui nous laisse dans un cri d’amour muet :
"Donnez, donnez-moi !
Donnez Donald Pierre !"
Chez Donald, rien n'est laid, tout est bon, même les oreilles et la queue.

Sylvan M. - 09.11.21

Un latin lover à moitié déglingué débarque chez Dorothée, s'exerce aux synthés des Musclés, fouille sa jeunesse et exhume de l'âge de Pierre des sons un peu cheap comme M. Jackson avait ressuscité avec génie l'orgue Hammond sur Bad. Sur la poussière dont on fait les moutons, Donald danse comme un canard, mâchouille l'air de rien, cannibalise, recycle des trucs et en fait de la poussière d'étoiles. Toute la bande à Dorothée se pâme, et moi avec, devant ce déconneur talentueux dont le sifflement nous avait déjà embarqué dans ses arabesques.

Sylvan M. - 04.11.21