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On n'a que l'avantage/C'est l'avantage

B.B. réunit les beaux amants séparés
Un jour par Marceline Desbordes-Valmore
Laissant deux cœurs insulaires privés de trésor
L’amour éternel n’étant pas fait pour durer.
C’est du moins ce qu’on dit.

C’est vrai qu’ils connurent des jours d’amour rhapsodique,
Des roses que des promesses perdues ont vu faner,
Des pas isolés dans la neige maculée,
Des cieux blanc cassé et des hivers apathiques.
C’est ce qu’il a écrit.

Mais de l’amour infini B.B. fait sa quête,
Implorant le retour de son amour d’avant
Dans les mots roses et bleus d’un Paris stupéfiant
Où les éclaircies s’accommodent des tempêtes.
C’est ce qui fait la vie.

Alors B.B. respire la vie, ses avaries
Martiennes et éphémères, ses délices vénusiens
Et éternels qu’en définitive jamais rien
N’éteindra, en portant un regard attendri
Sur l’amour infini.

B.B. signe son nouveau futur grand classique de la chanson française après le très « druckérien » Ton héritage, un classique beau comme Les séparés de Julien Clerc, d’abord dans une démo piano/voix myspacienne à la beauté sobre et profonde (la plus émouvante et ma préférée), puis habillée pour la B.O. de guitares vintages glissant entre 60’s et 70s.

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