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RIVERSIDE 520

Sur mon Riverside 520
De mille neuf cent quatre-vingt seize
Je fendais la campagne plein gaz
Rattrapant l’oiseau assassin
Qui semait dans le ciel d’azur
Sa traînée laiteuse maléfique :
Artificieuse aile angelique
Porteuse d’un désastreux augure.
Le soleil d’avril inondait
La nature paisible des Bois-Francs,
Quelques cyclistes insouciants
Et Saint-Gervais-et-Saint-Protais.
L’insoutenable légèreté
Des êtres - qui trop souvent me pèse -
Fut ce jour entre parenthèses.
Je fendais l’air, heureux, léger.

Sylvan M. - 08.04.25
(sylvan-m.e-monsite.com)

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