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Leurs bouches

Leurs bouches sont pleines
D'étranges phonèmes
Comme des phalènes
Un jour d'ébène.

Dans leur haleine
Meurent des poèmes
Sous d'inhumaines
Blanches porcelaines.

S'ils chantent l'hymen
Et pleurent nos peines,
Seules se déchaînent
Les éoliennes.

Sylvan M. - 14.11.20

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