NECROZ

Alice, sous ta robe vichy bleu crade
Tes cuisses encore chaudes ont entrouvert
L’abysse d’où a coulé en cascade
L’indice d’un luxurieux univers.

Alice, sous ta robe vichy grisé,
Tu glisses d’un monde nouveau à l’autre,
Et t’offres, passant des miroirs fêlés,
A la conquête d’obscènes argonautes.

Alice, sous ta robe grise déchirée,
Coups de griffes félines et mains de fer
Ont abimé les histoires de fées
De tes innocents rêves d’hier.

Alice, sous ta robe vichy volée,
Les contes d’enfants vont de travers :
Lapidés Toto et Dorothée,
Dévissent l’espoir et son palais vert.

Sylvan M. - 20.05.24

(sylvan-m.e-monsite.com)


 

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