Des couloirs infinis de glace et de marbre
Par les couloirs infinis
De glace et de marbre altiers
Je sonde un cœur de furie
Qu’hier encore j’ai aimé
Dans tes couloirs infinis
De glace et de marbre altiers
Tu couvres d’un ciel décrépi
L’amour hier encensé
Il y a des Vénus d’Arles
Dans tes miroirs sans tain
Et des déluges de larmes
Comme des alexandrins
Il y a des mains de fer
Sous tes gants de velours
Une langue de vipère
Sous les mots de ta cour
Derrière des glaces dépolies
Au détour de mon chemin
Surgissent mes roses flétries
Sous tes larmes de fond de teint
Derrière des glaces dépolies
Je vois des sourires d’emprunt
Plaqués au minois joli
D’une belle et sombre putain
Il y a des Vénus d’Arles
Dans tes miroirs sans tain
Et des déluges de larmes
Comme des alexandrins
Il y a des mains de fer
Sous tes gants de velours
Une langue de vipère
Sous les mots de ta cour
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