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Marie

Des éclairs fuligineux
Dans la nuit blanche et orageuse.
Un ciel plombé et pluvieux
Abîme ta robe soyeuse.

Car Aphrodite n’a d’yeux
Que pour les lignes radieuses
De ton visage crayeux
Tant il commande, virtuose,

Aux princes comme au miséreux,
Marionnettes de saccharose
Que ton regard sirupeux
Enjolive ou bien décompose.

Feu follet
De mes nuit
Eclipsées
Par la suie
De tes yeux
Qui me rient
Amoureux
Et chéris

Tu me faits
M’embellis
Me défaits
Me détruits
Je t’émeus
Tu t’enfuis
C’est tant mieux
C’est tant pis

Sylvan M. - 24.11.13

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