Louis-Ronan Choisy - Crocodile

Après une première écoute sur Deezer, impression à chaud :

LRC distord le temps, passe par un trou de verre dont les parois pleurent les larmes de Melody puis descend par le trou noir d'un bruitiste Velvet pour creuser encore en-deçà de l'underground, là d'où sourdent les drones lynchéens que produisent les reptiles troglodytiques, loin des angéliques volutes d'opium de Louis.
De ce voyage interinferno, LRC ressort baptisé de rythmes primales entêtants pour nuits extatiques, flanqué de sensuelles et nonchalantes voix nées dans une tête de choux. Coca in the veins, ABS out of order, le crocodile ne fait qu'une bouchée de vous, fascinés que vous êtes par l'animal et ses ondoyantes sirènes. A écouter sans fin pour se consumer sans faim, oints de nuit noire ou de lumière stroboscopique.

L'esprit lynché, j'envoie un caramail au grand chasseur Karamazov afin qu'il m'expédie un crocodile ; comme il faut se méfier de l'apparente apathie du reptile, j'attends, une cage ouverte.

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